Une autre réforme des retraites

Publié le par pierrôt

 

Pour ceux qui s'intéressent à la question des retraites, le site de La vie des idées vient de mettre en ligne la vidéo d'un entretien qui portait sur les questions suivantes:

L'adresse est la suivante:

http://www.laviedesidees.fr/Une-autre-reforme-des-retraites.html

 

Si vous êtes chagrinés par le probable départ des Bleus de la coupe du monde, il faut avouer que les images sont moins passionnantes que celles d'un match de foot (quoique, parfois, on a des doutes...).

A tous ceux qui avaient acheté une télé en espérant se la voir rembourser si les Bleus gagnaient la finale - comme de nombreuses pubs le proclamaient - je propose ce nouveau slogan publicitaire: "Si l'équipe de France se ramasse à la Coupe du monde, le gouvernement vous rembourse vos retraites". Normal: ça lui apprendra à organiser un pseudo-débat en pleine coupe du monde de football!

 


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L
<br /> J'ai visionné votre entretien sur le site de la Vie des Idées, et je l'ai trouvé bien plus passionnant qu'un match de foot ! J'apprécie la position que vous défendez, mais je ne peux m'empêcher de<br /> raisonner en partie selon les catégories de Louis Chauvel (entretien également visible sur le même site): j'ai la désagréable impression de voir s'organiser le financement des retraites (mais aussi<br /> des soins médicaux, des infrastructures sociales, culturelles) de nos aînés par la précarisation des plus jeunes (non-remplacement des fonctionnaires, chômage comme levier pour négocier à la baisse<br /> les prétentions des salariés, etc.). La solution serait évidemment de parvenir à une meilleure répartition des gains de productivité (et des gains tout court). Mais, en l'état actuel des choses<br /> (les dirigeants économiques ne sont pas prêts de lâcher leurs dividendes), je trouve dommage que les syndicats français évitent soigneusement d'aborder ce problème délicat de la solidarité entre<br /> générations.<br /> <br /> Mon cas personnel peut permettre de mieux comprendre ma position (je suis moi aussi socialement déterminé !) : j'ai 36 ans, un (très bon) doctorat en SHS, des publications, une qualification au<br /> CNU, et je suis obligé cette année de passer un CAPES (cela dit, si je l'obtiens, je serai ravi de travailler dans le secondaire). Dans le supérieur, je n'ai jusqu'à présent pu être que vacataire<br /> et ATER (2 ans). Or, je suis profondément choqué par l'égoïsme (voire la morgue affichée sans complexe) de toute une génération d'universitaires et chercheurs baby-boomers privilégiés : leur<br /> intégration professionnelle a été plus facile et plus rapide, tous ont accumulé du patrimoine immobilier, leur niveau de salaire en fin de carrière est souvent supérieur à 4000 euros, ils se<br /> déchargent de toutes les tâches ingrates sur les plus jeunes et les non-statutaires, ils n'ont pas (plus) besoin de faire leurs preuves scientifiques, etc. Au sein même de l'institution, dans le<br /> temps de crise qui est le nôtre, ces brillants intellectuels sont incapables d'organiser un semblant de solidarité (pourquoi par exemple ne pas voter une redistribution de leurs primes pour<br /> permettre de mieux rémunérer les non-statutaires ? Non, en réunion de labo, on préfère demander le remboursement d'un ordinateur portable personnel, etc). Le non-remplacement d'un fonctionnaire sur<br /> deux ne les concerne pas. Voyez les postes offerts au CNRS : dans certaines sections, on propose davantage de postes de directeurs de recherche (milieu-fin de carrière) que de chargés de recherche<br /> (début de carrière) ! La (maigre) part du PIB encore affectée à la recherche et à l'enseignement est confisquée au profit d'une génération privilégiée, sans égards aucun pour ceux qui arrivent<br /> derrière (et dont ils savent utiliser utiliser l'énergie et la fraîcheur). Je crois vraiment qu'une bonne partie de la société française est à l'image de ce secteur, et que le problème de<br /> générations est réel.<br /> <br /> <br />
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